À Zineb Redouane, tuée par un tir tendu de grenade lacrymogène alors qu’elle fermait sa fenêtre, lors de la manifestation de protestation contre le mal-logement du samedi 1er décembre 2018 à Marseille.

À Zineb Redouane, tuée par un tir tendu de grenade lacrymogène alors qu’elle fermait sa fenêtre, lors de la manifestation de protestation contre le mal-logement du samedi 1er décembre 2018 à Marseille.
L’europe a fini d’exister dans mes veines dans mes tripes, ne demeurera que l’objet d’étude, on s’y fait au sud, par notre refus mutuel
| esquisse zoographique | par Rafael Garido Une courte biographie est à lire en bas de page. Leopoldo María Panero Nu face aux archontes, ignorant le principeà la recherche de mon visage mangé par les […]
Histoires de gestes : projectile poétique pour des gestes sans histoires, textes bien souvent détournés visant des détournements à venir. par Tahar Kessi JE BRISERAI LES REINS DE VOTRE FRATERNITÉ | TAGMATT AS-ṚEẒ-Ɣ IFADDEN,D’UN SUAIRE […]
Si vous vous étiez, par le hasard des choses, retrouvé en Algérie, durant une insurrection (admettons que cela soit dans un espace comme Alger), et que vous deviez y fuir des poursuivants, par exemple la Police, où vous dirigeriez-vous ? Comment le feriez-vous ? Et le feriez-vous de la même manière que dans une autre ville (admettons que cela soit dans les favelas de Sao Paulo ou dans la citadelle de Kowloon) ? Comment expliqueriez vous que, durant la guerre d’Algérie, les activistes du FLN se soient naturellement caché.es, à la fois, dans les espaces labyrinthiques de la Casbah et les forêts de Kabylie ?
l’Algérie est une tempête sous le crâne d’un sourd ! Le feu ! Le feu et les sarments sont, depuis que ce pays est advenu, disposés si proches l’un de l’autre que l’attraction leur fait perler de la sueur ; que les premières étincelles ne tiennent qu’au simple fait de désirer l’embrasement !
Nous publions cet entretien de Kamel Khélif avec Danielle Sivadon. Kamel Khélif est peintre, écrivain, poète et illustrateur. Il a publié bon nombre d’ouvrages et collaboré notamment, et pendant des décades, avec Nabile Farès qui […]
Nous publions plus bas Entretiens de Danielle Huillet et Jean-Marie Straub avec Thierry Jousse, sortis sous format vinyle en 1998, aux éditions Rectangle ©. Straub et Huillet, tout face ⌈1⌋ ⌈1⌋ : «Je ne sais qui […]
Quelques un(e)s d’entre nous eurent le plaisir de faire partie de ces périples : le monde n’arrêtait pas de se faire, de lancer de nouveaux reliefs, de poser entre nous des points de connexion dont le positionnement exact importait peu, tentatives de penser avec les pieds car ce sont eux qui arpentent le monde…
« Il était une fois la Terrorie » constitue notre premier dossier fil-rouge. Il réunira un ensemble de matières autour des nœuds névralgiques de la pratique et de la transformation des pouvoirs. Ces matières aborderont les avant-corps des […]
“Il n’y a plus d’endroit où fuir, de tous les côtés le soir tombe…”
» Quand je suis né, j’avais déjà un nom …
Une telle lutte a en son cœur la conjonction à la fois limpide et paradoxale de la vie heureuse et de la vie révolutionnaire. Le temps presse, nous sommes de ce temps.
il existe dans les mots des zones, des chemins et des sentes, des espaces de repos, des creux de sédimentation d’images poétiques, des aires de ralentissement et d’accélération. Ces zones, creux, chemins et espaces, une fois activés, permettent de résister au discours …
Lorsqu’on y vient de la place Audin, en remontant par Pasteur et Docteur Saadane, on a suffisamment pris d’altitude pour croire que la bosse finale forme le point culminant de la ville…
il serait nécessaire d’avoir une conception du changement plus proche de l’analyse proposée par Jakobson : « Un changement est, à ses débuts, un fait synchronique, et pour peu qu’on s’interdise de simplifier à l’excès, l’analyse synchronique doit englober les changements linguistiques »
L’amitié est le partage qui précède tout autre partage, parce que ce qu’elle départage est le fait même d’exister, la vie même. Et c’est cette partition sans objet, ce con-sentement original qui constitue la politique.
L’idée que les pauvres puissent avoir des loisirs a toujours choqué les riches.
Lynch lui-même confirme que le terme « schizophrénie » ne convient pas vraiment, et lui préfère le terme de « fugue psychogénique » …
Nous quittons Tunis vers des visages inconnus …
Les mots sont source d’exil, viennent interférer dans la relation qu’entretient l’homme avec le réel, avec l’immédiat, avec la Présence. Les mots nous éloignent. Pourtant certains d’entre eux semblent échapper à cet écart …